vendredi 24 janvier 2014

DE LUANG NAMTHA A LUANG PRABANG

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Luang Namtha est un point de départ de treks dans la forêt.
La ville elle-même ne présente pas d'intérêt;

La rue principale de Luang Namtha

Nous passons la nuit à Khamking Guesthouse (80 000 Kips, soit 7,50 €). Petite chambre propre avec un grand lit double, wifi et TV, salle d'eau avec WC.

Nous décidons de partir le lendemain pour Luang-Prabang situé à environ 9 heures de route.
Comme à l'accoutumée, la gare longue distance est à plusieurs kilomètres du centre. Ceci nous oblige à réserver nos billets par une agence. Pas facile, tant les risques d'arnaques semblent très présents.
Certains billets peuvent être faux. Vous pouvez payer un billet pour un bus VIP alors qu'en fait vous serez dans un bus local théoriquement moins cher.
Après avoir visité quelques agences qui manquent pour le moins de clarté, nous prenons notre billet dans l'une d'elles située à une centaine de mètres de notre guesthouse. Elle affiche clairement les horaires et tarifs sur un grand panneau. Les explications sont claires et donnent confiance. Il n'y a pas de bus VIP le matin, contrairement à ce que certains nous ont indiqué.
Nous prenons donc un billet pour un bus local avec un départ à 9h et un trajet qui devrait théoriquement durer 9 heures. Le prix est de 120 000 Kips (12 €) par personne y compris le tuk-tuk pour la gare routière.

Le lendemain matin, nous nous installons dans le bus local annoncé (certains voyageurs sont surpris de se retrouver dans un tel car alors qu'ils ont payé pour un VIP).
9h : tout va bien, nous partons. Sauf que... :
- 100 m plus loin, le chauffeur s'arrête pour faire le plein. Cela semble une habitude au Laos ;
- nous faisons environ 1 km et là, nouvel arrêt. Cette fois il faut changer et réparer une roue crevée.


Après une 1/2 heure, nous repartons par une route très sinueuse et en montagnes russes. Nous commençons à être habitués. Notre car semble de plus en plus poussif. Il a de plus en plus de mal à escalader les côtes, toutes montées en première. Au bout de 2h, il déclare forfait. Le chauffeur se gare à l'entrée d'un village. Il ouvre le capot moteur.


Commence à démonter des pièces.
Avec son assistante, sur le bord d'un trottoir, ils s'attaquent à la calamine qui obstrue les "pipes d'admission".


Nous profitons de cet arrêt inattendu pour visiter le village.
Tout près du car en panne, une famille semble survivre grâce aux différentes activités du père :
- fabrication de charbon de bois,
- préparation de tabac (les feuilles sont finement hachées à l'aide d'un ingénieux système),
- tressage de feuilles de bambous servant à couvrir les toits.


Ici tout se porte à dos de femme: Le bois, les roseaux pour la rénovation des toits et même des parpaings.


Après un arrêt d'une heure, notre car reprend du service.
Après une halte à la gare routière de Muang Xai (ou Oudomxai) pour un repas rapide, nous repartons sur une route qui se transformera bientôt en piste. Une épaisse couche de poussière jaune recouvre les maisons qui bordent la route et la végétation. Dans notre car, où la poussière parvient à pénétrer, nous sommes des privilégiés comparé aux familles qui la respirent à longueur de journée.
Il faudra bien faire quelques arrêts pour remettre de l'huile dans le moteur mais, finalement, apès un trajet de 11 heures, nous arrivons à Luang Prabang.
Nous nous regroupons avec quelques autres passagers pour rejoindre le centre-ville encore situé à plusieurs kilomètres. Après négociations, un tuk-tuk accepte de nous conduire pour 10 000 Kips (1 €) par personne jusqu'à l'hôtel que nous avions réservée au préalable sur internet : Khammany Inn  (184 000 Kips avec petit-déjeuner, soit 18 €). Chambre propre avec grand lit double, wifi et TV, salle d'eau avec WC. Cet hôtel est majoritairement occupé par de jeunes routards.





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